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Publié par Société Française d'Ethnoscénologie (SOFETH)

CLOWN / STORMING
« J’ai un gros nez rouge, des traits sur les yeux… » Nous serions tous capables, pense-t-on, de reconnaître un clown lorsqu’il se présente à nous. Nous n’envisagions cependant pas que la panoplie populaire de ce farceur grimé allait intégrer l’attirail du criminel qui, depuis quelques décennies, œuvre dans la fiction à coups de dents et de tranchants, tandis que dans les villes de France ou du Canada, des clowns sèment la panique. Mais l’habit fait-il le clown ? Car si le nez rouge est bien « le plus petit masque du monde », comme le soulignait Jacques Lecoq, on a tôt fait d’être un clown, ou de cesser d’en être un, faisant de cette figure de la réversibilité quasi instantanée un singulier avatar de nos identités postmodernes.

« J’ai un gros nez rouge, des traits sur les yeux… » Nous serions tous capables, pense-t-on, de reconnaître un clown lorsqu’il se présente à nous. Nous n’envisagions cependant pas que la panoplie populaire de ce farceur grimé allait intégrer l’attirail du criminel qui, depuis quelques décennies, œuvre dans la fiction à coups de dents et de tranchants, tandis que dans les villes de France ou du Canada, des clowns sèment la panique. Mais l’habit fait-il le clown ? Car si le nez rouge est bien « le plus petit masque du monde », comme le soulignait Jacques Lecoq, on a tôt fait d’être un clown, ou de cesser d’en être un, faisant de cette figure de la réversibilité quasi instantanée un singulier avatar de nos identités postmodernes.

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