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Publié par SOFETH

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Vendredi 1er mars à 20h30:

Projection débat de CONG BINH + débat avec alain Ruscio, historien du colonialisme


Samedi 2 mars, journée avec la Coopérative Direction des Ressources et Les Périphériques Vous Parlent, 

18h :  Algérie – Tours/Détours

UN FILM DOCUMENTAIRE DE LEÏLA MOROUCHE ET ORIANE BRUN-MOSCHETTI, 2007 (1h 54min)

 Ce projet est né suite à notre rencontre avec René VAUTIER. Ami de longue date de l'Algérie, ce cinéaste témoin du conflit armé dans les maquis de l'Armée de Libération Nationale est l'initiateur du Centre Audiovisuel d'Alger crée en 1962. Il forme alors la première génération de cinéastes et de techniciens Algériens. À la même époque, il crée le dispositif de projections-débats itinérant des ciné-pops. Cette rencontre nous a donné l'envie de partir avec lui en Algérie à la fois pour réveiller des moments du passé et prendre la température actuelle du pays...

 "Un portrait de René Vautier affectueusement ramené par deux jeunes cinéastes sur les lieux de ses tournages et de ses tournées Ciné-Pop, qui se mue peu à peu en une description bouleversante de l'Algérie comme on ne la voit jamais en France". (Nicole Brenez)

Débat avec les réalisatrices, Nils Anderson, Les périphériques vous parlent..

 

 21h :  Avoir 20 ans dans les Aurès

UN FILM DE RENE VAUTIER, version restaurée, 1972 (1h 40min)Avril 1961.

 Dans le massif des Aurès, un commando de l'armée française, formé d'appelés bretons, affronte un groupe de l'Armée de libération nationale lors d'une embuscade. Les soldats parviennent à faire un prisonnier mais l'un d'entre eux est blessé au cours de l'accrochage. Instituteur dans le civil, il se rappelle les événements vécus avec ses camarades au cours des derniers mois. Leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis. Il se remémore la façon dont leur chef a su les transformer, de jeunes Bretons antimilitaristes qu'ils étaient, en redoutables chasseurs de fellaghas, prêts à tuer et y prenant goût. Tous sauf Nono... Une plongée dans les con tradictions de la guerre d'Algérie autant que dans celles de l'âme humaine.

 

Dimanche 3 mars à 16h

Film + débat "Zambie, à qui profite le cuivre", de Alice Odiot et Audrey Gallet 

Ce film a reçu le "Prix Albert Londres audiovisuel 2012". En Afrique australe, la Zambie possède l’une des plus importantes réserves de cuivre au monde. Un métal très stratégique dont le prix n’a jamais été aussi élevé. Mais la Zambie ne perçoit presque rien des exportations. Les circuits de vente du cuivre sont opaques. Le secteur minier a été privatisé depuis plus de dix ans, avec les programmes d’ajustements structurels préconisés par le FMI et la Banque Mondiale en Afrique. Le plus puissant négociant de matières premières au monde, Glencore, exploite la deuxième mine du pays. La multinationale suisse y a développé une technique d’extraction extrêmement dangereuse, mais très rentable... Avec des fonds européens pour l’aide au développement. Un groupe d’habitants a choisi de se battre : ils veulent porter plainte contre Glencore et mettre fin à la pollution qui ravage leur ville. Ils ont créé Green and Justice pour organiser leur résistance. Savior Mwambwa, un économiste zambien, et une activiste française vont les aider à réunir les preuves pour permettre l’ouverture d’un procès. Ils vont aussi découvrir pourquoi la filiale de Glencore ne paie aucun impôt sur ses bénéfices en Zambie. Sur fond d’enquête, de l’Afrique à la Suisse, en passant par le Luxembourg, le film permet de comprendre un processus de pillage des matières premières et les conséquences des privatisations massives dans un pays du Sud. “Grâce au travail de deux jeunes et talentueuses réalisatrices (...), il y a moyen de s'informer très facilement sur les arrière-cours peu ragoûtantes de cette multinationale basée dans un très accueillant paradis fiscal (...). Le film d'Alice Odiot et Audrey Gallet a l'immense mérite de décortiquer très clairement tous les rouages de cette exploitation et ses conséquences économiques, sociales et environnementales. Il nous rappelle aussi la nécessité de ne pas subir sans réagir, et de ne jamais céder à la résignation.” (Télérama). “Pour leur premier documentaire (...), les réalisatrices Alice Odiot et Audrey Gallet ont réussi un coup de maître.” (Le Monde). “Une enquête au cœur d'un scandale sidérant.” (L’Express)

Informations provenant du site www.editions-harmattan.fr

 

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