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Publié par Société Française d'Ethnoscénologie (SOFETH)

Événement coorganisé par Jean-François Dusigne, Julie Peghini, MCF, anthropologue, Université Paris 8, Nicolas Martin-Granel, chercheur à l'ITEM, Jean-Damien Barbin, comédien et metteur en scène, dans le cadre du programme Labex sur la "direction d'acteurs". 

Cet événement met Sony Labou Tansi en scène(s) et nous tient particulièrement à coeur, car c'est un grand auteur et homme de théâtre. 

Il aura lieu au conservatoire d'art dramatique, à Paris, les 14 et 15 novembre prochains. 

Si vous pouvez le diffuser largement, je vous en remercie par avance.

En espérant vous y retrouver, 

Bien à vous, 

Jean-François Dusigne, professeur, Université Paris 8

 

 
  

                                    "Je 
boxe titre d’homme

                                    en

                                    jeu –

                                    J’éparpille

                                    mon

                                    droit

                                    de cité

                                    dans l’orage

                                    des cellules –

                                    Je m’insurge à croire

                                    qu’il était une fois –

                                    Je désorganise

                                    la genèse"

 
 

Poète et romancier, dramaturge et metteur en scène, le Congolais Sony Labou Tansi avertissait sur sa carte de visite « Métier : Homme ; Fonction : Révolté », Né en 1947, il s’est imposé dès la parution de son premier roman en 1979, La Vie et demie, comme un auteur capital dans les nouvelles écritures africaines. La même année, il crée le Rocado Zulu Théâtre. Dès lors, sa carrière littéraire se confond avec le rythme de ses publications, de ses participations à des festivals internationaux.  En 1989, il s’engage activement dans la vie politique du Congo et devient député, ne cessant depuis le Sud de faire entendre au monde sa colère et sa honte, prophétisant le « cosmocide », s’imposant avant l’heure comme une voix altermondialiste et une pensée écologique. Il meurt à Brazzaville le 14 juin 1995, laissant une œuvre abondante et visionnaire, éclatant en tous genres : des nouvelles, six romans édités au Seuil, une douzaine de pièces de théâtre, trois recueils de poèmes publiés à titre posthume, d’innombrables interventions dispersées dans les médias. 

 

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