APPEL À COMMUNICATIONS ET À PARTICIPATION - SQET
Société québécoise dʼétudes théâtrales
Le Congrès de la SQET se
tiendra du 9 au 11 juin 2011 à Montréal, à lʼUniversité du Québec à Montréal et à lʼUniversité Concordia. Il sera inauguré par une grande
conférence de Dominique Lafon, professeure titulaire au Département de théâtre et au Département de français de
lʼUniversité dʼOttawa. Suivant la revalorisation des activités scientifiques de la SQET et la dynamisation des échanges
entre les chercheurs en théâtre, la SQET lance un appel à communications
et à participation, en vue des quatre grands axes de réflexion quʼelle sʼest fixés. Selon les axes et la volonté de leurs
représentants, différents modes dʼéchanges seront possibles, soit : conférence traditionnelle, table ronde, classe de maître, séminaire,
forum. Toutes les propositions sont attendues dʼici le 1er mars 2011. Veuillez les faire parvenir à Sophie Bastien (sophie.bastien@rmc.ca) en précisant bien dans lequel des grands axes (définis plus bas) elles
sʼinscrivent et en indiquant le besoin dʼappareils audio-visuels, sʼil y a lieu.
1. Recherche-création en
milieu universitaire Responsables : Irène Roy (irene.roy@lit.ulaval.ca) et Robert Faguy (robert.faguy@lit.ulaval.ca). Appel aux praticiens-chercheurs pour participer à un atelier de réflexion. La recherche-création en
milieu universitaire pose de nombreux défis aux praticiens chercheurs : ils doivent fréquemment justifier lʼimportance de leurs recherches auprès de collègues
théoriciens qui semblent mettre en doute leurs capacités scientifiques.
Cette constatation soulève la question de la relation entre nos recherches et leur réception et cʼest autour de cette problématique que
nous invitons les praticiens chercheurs à un premier atelier de réflexion qui a comme objectif de répondre aux questions suivantes : Comment peut-on donner
plus de crédibilité à nos recherches sur le plan méthodologique ? Amenuiser
lʼécart non fondé entre théorie et pratique ? Dynamiser davantage la diffusion des résultats de nos travaux en développant des stratégies qui permettent
dʼen rendre compte et de valider nos processus devant public ? En bref, comment parler de nos travaux et intéresser spectateurs et chercheurs
à nos spectacles et à nos questionnements artistiques ? Nous espérons que cet atelier de réflexion au sein de la SQET permettra de mieux définir ce que
nous entendons par recherche-création en milieu universitaire à travers les nombreux enjeux qui y sont associés. Nous souhaitons également créer un réseau pour
améliorer les échanges entre praticiens chercheurs afin de donner non seulement de la visibilité à nos travaux, mais aussi mieux connaître ce qui se fait au sein de nos universités. Cet atelier sera divisé en deux parties : la première
sera consacrée à la présentation de courtes communications où nous invitons les participants à présenter leurs recherches et donner un avis sur la
problématique ciblée. Ces interventions ne dépasseront pas 10 minutes afin de favoriser les discussions au sein du groupe. La deuxième partie permettra de
faire le point sur les échanges de la première partie, en définissant
des pistes de solutions. Nous invitons les praticiens chercheurs à faire parvenir leur proposition de communication à Sophie Bastien (sophie.bastien@rmc.ca) dʼici le 1er mars 2011.
2. Le théâtre québécois
dʼhier à aujourdʼhui
a) Théâtre et cirque
québécois sans frontières : production, circulation et réception
Responsables : Karen Fricker
(karen.fricker@rhul.ac.uk) et Stéphanie Nutting (snutting@uoguelph.ca) Le théâtre et le cirque québécois ont la cote ces temps-ci sur la scène internationale. Wajdi Mouawad est
maintenant le plus joué des auteurs dramatiques de la Francophonie ; les productions de Robert Lepage séduisent les organisateurs de festivals, de Londres à Sydney et
jusquʼà Taipei ; Linda Gaboriau prépare la traduction anglaise de la comédie musicale tirée des Belles-soeurs de Michel Tremblay en vue
dʼune production torontoise ; et lʼon a confié au Cirque du Soleil le soin de présenter un hommage à Michael Jackson. Mis à part ces grands
noms, comment le théâtre québécois se comporte-il sur les marchés internationaux ? Y a-t-il des glissements de sens, tant poétiques que politiques, qui sʼopèrent lorsque les textes et les spectacles québécois sont
présentés hors du contexte québécois ? Quelles stratégies sont adoptées par les traducteurs, metteur(e)s en scène et producteurs afin dʼen
présenter les spécificités culturelles ? Est-ce que Mouawad, Lepage, Tremblay ou encore le Cirque du Soleil mettent en avant leurs origines culturelles dans ces pratiques
et
comment leur québécité
est-elle perçue par les producteurs, journalistes et critiques ? Quels marchés internationaux se sont montrés les plus réceptifs aux productions québécoises et pourquoi ?
Existe-il des précédents à cette présence québécoise sur les scènes étrangères ? Quels réseaux facilitent la circulation des pièces et des spectacles québécois
? Quel rôle joue, par exemple, le CEAD ? Lʼenseignement des textes québécois et des techniques de la scène développées au Québec est-il
lié aux questions évoquées ci-haut ? Nous invitons tant les jeunes chercheurs que les chercheurs chevronnés à présenter des communications de 20 minutes, en
français ou en anglais, qui pourraient
prendre la forme de
vidéo-conférences. Veuillez envoyer un résumé de 350 mots à Sophie Bastien (sophie.bastien@rmc.ca) dʼici le 1er mars 2011.
b) Séminaire sur le discours
du théâtre québécois
Responsables : Louis Patrick
Leroux (pleroux@vif.com) et Tanya Déry-Obin
(tanya.deryobin@gmail.com) Longtemps politique, du moins sʼadressant aux
particularités identitaires de la nation, le théâtre québécois sʼest posé comme le miroir de la population. Il était alors considéré comme un
lieu important de réflexions et de construction identitaire. Mais le théâtre québécois actuel, autoréflexif, semble en premier lieu
sʼintéresser à son succès, son épanouissement, ses propres créateurs. Les formes dramatiques multiplient les affirmations subjectives alors que les créateurs
développent des
discours et des esthétiques
résolument personnels. Dans un contexte dʼémergence de pratiques individuelles, que dit le théâtre québécois actuel ? Comment négocie-t-il sa place au sein
dʼun discours social et culturel dʼune population et dʼune conception nationale en transformation ?
Lʼobjectif
de ce séminaire est de
réfléchir au discours du théâtre québécois actuel en considérant ses différentes postures (son positionnement, la scène de son énonciation, ses paratopies, son
ethos). Longtemps, on a porté un discours sur le théâtre québécois, mais quʼen est-il du discours quʼil porte, défend ou
refoule aujourdʼhui ? Le mode de séminaire sera privilégié. C'est-à-dire que six à huit
participants sélectionnés
devront envoyer leurs textes un mois avant le congrès afin que tous puissent lire les textes et préparer des questions. Par la suite, lors du séminaire, une brève présentation
dʼune dizaine de minutes par participant donnera lieu à des échanges soutenus. Les propositions de 350
mots sont attendues afin de
faire une sélection des participants. Prière de les envoyer à Sophie Bastien (sophie.bastien@rmc.ca) dʼici le 1er mars 2011.
c) Archives de
théâtre Responsables : Sylvain Lavoie (sylvlavoie@gmail.com) et Roxanne
Martin (roxshakespeare@hotmail.com). Traces dʼun art éphémère, les archives théâtrales sont souvent essentielles aux recherches
mais demeurent somme toute peu connues, tout comme les ressources qui sʼy rattachent. Nous proposons d'aborder les archives en deux temps. Tout d'abord, par un atelier-conférence offert par
Bibliothèques et Archives nationales du Québec autour de ses collections de programmes et dʼaffiches de spectacles, de fonds
dʼarchives ainsi que de manuscrits dʼécrivains. Nous avons également invité monsieur Wolfgang Noethlichs, bibliothécaire de l'École nationale de théâtre, afin
dʼinciter les praticiens à se joindre à notre réflexion sur la problématique des archives théâtrales. Dans un second temps, cet
atelier-conférence sera suivi de communications et de discussions portant sur la dimension archivistique de la recherche. Si vous cet aspect de la recherche théâtrale vous
intéresse, veuillez
envoyer un résumé de 350 mots
à Sylvain Lavoie (sylvlavoie@gmail.com) et à Roxanne Martin (roxshakespeare@hotmail.com) dʼici le 1er mars 2011
3. Pédagogie et
enseignement. Deux modèles de formation théâtrale
sʼopposent (ou se complètent) au Québec, soit celle spécialisée qui vise lʼapprentissage dʼun métier lié à la pratique théâtrale,
soit celle « généraliste » que lʼon retrouve dans lʼenseignement au primaire, au secondaire, dans certains programmes de cégep
et certaines universités, et qui repose davantage sur une ouverture sur lʼart quʼest le théâtre, son apprentissage et sa
pratique plutôt que sur sa maîtrise. Le théâtre servirait ici à sʼouvrir à la culture; lʼart serait un moyen dʼéducation tout en étant un objet
dʼétude. Dʼoù lʼimportance que lʼenseignant soit dʼabord un artiste pédagogue. À partir de
là, la table sʼintéresse à deux principales questions : quelles sont les pratiques de lʼenseignement du théâtre au Québec et comment penser la
formation (la formation des formateurs) ? Ces réflexions
sʼappliquent à lʼensemble de lʼenseignement du théâtre (et des arts) au Québec et traversent les niveaux scolaires et les deux
modèles (professionnel et généraliste). Le groupe poursuivra ses travaux au cours de lʼhiver, en vue dʼune table ronde et
dʼune série de communications lors du Congrès de juin. Pour participer à la prochaine réunion le 27 janvier de 13h à 16h à
lʼUQÀM (J-2350), veuillez communiquer avec Lucie Villeneuve (villeneuve.lucie@uqam.ca).
4. Théorie et
critique. Cette table, par les préoccupations de ses participants, privilégie deux pistes de réflexion
: 1) lʼinterartialité et la dynamique des arts sur la scène
contemporaine (animé par Marie-Christine Lesage) et 2) le renouvellement du discours historiographique sur le théâtre (animé par Louise Frappier). En tenant
compte de ces deux pistes, on peut se demander à partir de quels critères une nouvelle histoire du théâtre est-elle possible et souhaitable ? Le groupe désire se rencontrer
environ une fois par mois à partir de janvier et commencera les travaux par une discussion autour dʼouvrages théoriques relatifs à la
problématique (« Lʼinterartialité. Pour une archéologie de lʼintermédialité » de Walter Moser et La Mémoire des oeuvres de Judith Schlanger ont
entre autres été proposés). Il veut également inviter divers
spécialistes des arts de la scène et des sciences humaines (danse, musique, histoire). La prochaine réunion du groupe aura lieu le lundi 31 janvier à 13h, au local J-2350
de lʼUQAM. Afin dʼy participer, veuillez
communiquer avec Marie-Christine Lesage (lesage.mariechristine@uqam.ca) ou Louise Frappier (lfrappi2@uottawa.ca).
5. Appel à communications
destiné aux étudiants de maîtrise et de doctorat. La participation des
étudiants de maîtrise et de doctorat est vivement encouragée pour chacune des quatre tables que la SQET a mises sur pied. Même les étudiants dont le champ de recherche
ne sʼinscrit dans aucune des tables, pourront faire valoir leur réflexion au congrès de la SQET : en effet, ceux-là sont conviés à présenter leurs travaux pendant la période du midi, alors
quʼun buffet sera gracieusement servi – ce qui ne manquera pas de créer un climat convivial. Leur proposition de communication de 300 mots
environ, accompagnée dʼune note biographique, doit être envoyée par courriel à Sophie Bastien (sophie.bastien@rmc.ca). La proposition devrait indiquer, sʼil y a lieu, le besoin dʼappareils
audio-visuels.